Lara Croft fait sa révolution
Lara Croft est de retour dans un épisode qui rompt avec la série des Tomb Raider. Abandonnant la vue à la 3ème personne pour du Hack'n'Slash vu d'en haut, Lara Croft and the Guardian of Light s'apparente désormais plus à Diablo ou à Torchlight. Les puristes crieront au scandale, mais voilà qui change un peu une série qui peinait à se renouveler!
Plus d'action, moins de réflexion, tel est le nouveau virage pris par la série. Cependant, Lara Croft and the Guardian of Light ne se limite pas à taper sur des ennemis et à récupérer des trésors: il conserve un peu de l'esprit de sa série d'origine, avec exploration et mécanismes à débloquer.
L'autre grande nouveauté Lara Croft and the Guardian of Light, c'est un mode multijoueurs coopératif: un second joueur peut incarner Totec, un ancien prince Maya qui aide Lara dans sa quête.
Les graphismes sont superbes, en haute résolution, à condition d'avoir une carte graphique récente. Mais même en baissant la résolution, ça reste très correct. Les combats sont mis en relief par des effets de lumière du meilleur cru et les textures sont toujours d'aussi bonne qualité, grâce au moteur graphique de Tomb Raider Underworld.
Le scénario "fantastique" de Lara Croft and the Guardian of Light, qui oppose Lara à Xolotl, un démon maya, a permis à Eidos de se lâcher au niveau des ennemis rencontrés: momies, araignées, dinosaures... Heureusement, l'arsenal est à la hauteur de l'adversité: double-pistolets et grappin pour Lara, lances magiques pour Totec, et bombes à retardement pour tous.
On apprécie particulièrement la conception des niveaux, qui transposent bien les Tomb Raider dans un univers de plateformes. Les mondes à explorer sont vastes et garantissent aux joueurs des heures d'action et d'aventure.
Lara Croft and the Guardian of Light marque une rupture dans la série: plus arcade, plus bourrin mais toujours aussi bien réalisé et avec ce petit truc en plus qui nous fait toujours retrouver Lara Croft avec plaisir. Un excellent titre qui mérite de toucher un public plus large que les fans de l'archéologue.